TCS Christian Fourdraine passe au semoir hybride
Christian Fourdraine, producteur de grandes cultures à Allonne (Oise) sur 113 hectares, a choisi un semoir Claydon pour travailler en techniques culturales simplifiées (TCS). Nous nous sommes rendus sur son exploitation lors d’une réunion mensuelle de l’Apad Picardie pour un tour de plaine.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Id de la galerie incorrectement formaté :
Christian Fourdraine, agriculteur à Allonne dans l’Oise, a laissé progressivement de côté ses itinéraires classiques avec labour pour les techniques culturales simplifiées (TCS). En 1998, il passe les 108 ha de STL (surfaces toujours labourables) de son exploitation en TCS. L’ultime étape est franchie en 2001 : il vend sa charrue et se lance dans le semis direct sous couvert. Après avoir essayé plusieurs matériels d’implantation, il opte en 2015 pour un semoir Claydon et l'a assorti d’une herse à paille de la même marque.
Avec ce nouveau semoir, Christian veut créer un milieu de développement idéal pour la plante, c’est-à-dire :
- écarter les résidus de récolte pour ne pas gêner la levée,
- obtenir une terre oxygénée et grumeleuse autour de la graine pour favoriser la germination tout en déposant la graine sur un sol ferme,
- pouvoir implanter la culture en un seul passage pour préserver la vie du sol et réduire les coûts d’implantation, sans mettre en péril le rendement,
- limiter les problèmes de ray-grass, vulpin et de mulots.
« Le semoir Claydon est un hydride entre le strip-till et le semis direct. L’avantage : on sème dans une bande travaillée, c’est rassurant. Ce n’est pas tout à fait les valeurs prônées par l’Association pour la promotion d’une agriculture durable (Apad) mais c’est un bon outil de transition pour refaire la structure du sol », insiste Paul Robert, membre de l’Apad Picardie (voir encadré) comme Christian Fourdraine.
Pour son premier semis direct, Christian a atteint une vitesse de 8,5 km/h. « J’aurais pu aller plus vite, mais j’aurais alors brassé trop de terre », commente l’agriculteur.
La herse, elle, a été passée à 16 km/h. « Avec ses cinq rangées de dents, elle éclate la paille sur le sol et son grand dégagement permet d’éviter les bourrages. »
Rendez-vous est pris à la moisson pour voir si le rendement augmente de 10 % comme prévu. Pour être prévenu de la parution de l'article, inscrivez-vous gratuitement au Mel Agricole.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :